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© A.S.O. / F. Le Flo’ch |
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Riyadh, 6 Janvier 2023 |
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AL ATTIYAH SUR LE BOULEVARD DES SABLES |
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Les étapes 7 et 8 en mode marathon |
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Ø Les prévisions météorologiques empêchant le fonctionnement du bivouac d’Al Duwadimi sur un schéma d’accueil complet de la caravane, les étapes 7 et 8 ont été aménagées en format marathon afin de pouvoir proposer un programme sportif équivalent et pertinent aux concurrents. En partant du parcours initial, les spéciales des étapes 7 et 8 ont été échangées, avec un raccourcissement de la distance permettant pour chacune des journées une bonne gestion du kilométrage de liaison.
Ø Pour l’étape 7, à disputer samedi 7 janvier (Riyadh > Al Duwadimi), la spéciale se jouera sur 333 kilomètres. Les concurrents n’ayant pas anticipé une réelle étape marathon à ce stade de la course, une zone d’assistance sera organisée après l’arrivée de la spéciale (liaison, 94 km), pour une durée maximale d’intervention de deux heures. Les pilotes et équipages prendront ensuite la direction d’Al Duwadimi (liaison de 240 kilomètres) où leurs véhicules seront stationnés en parc fermé.
Ø L’étape 8, dimanche 8 janvier, fera le trajet retour vers Riyadh, avec au programme la boucle initialement prévue de l’étape 7 amputée de 128 kilomètres. Le chrono sera donc déclenché sur 345 kilomètres, puis les concurrents se dirigeront vers le bivouac de Riyadh.
Ø La journée de repos reste sur le site de Riyadh le 9 janvier, et le Dakar reprendra ensuite selon le calendrier initial… Sous le soleil !
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L’œil dans l’objectif |
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© A.S.O. / F.Gooden / DPPI |
C’est une spéciale réduite à 357 kilomètres que les pilotes du Dakar ont attaquée en partant au sud-est de Ha’il. Le programme ultra-sablonneux, légèrement facilité par les pluies qui ont modifié la portance des sols, a permis aux pilotes et équipages de progresser pour la plupart d’entre eux sans encombres, mais les dunes réservent parfois de mauvaises surprises lorsqu’on les aborde sans mesure. Même avec l’expérience de Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz, il arrive de trébucher ! L’un à l’infirmerie, l’autre à l’atelier, ont perdu leurs chances de remporter un nouveau Dakar cette année. Le terrain du jour a en revanche été parfaitement exploité par Luciano Benavides à moto et Nasser Al Attiyah… Sur le boulevard des sables. |
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L’essentiel |
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En dépit des nuages qui persistent à stationner au-dessus du périmètre d’évolution du Dakar, on y voit beaucoup plus clair dans la hiérarchie des prétendants au titre après la sixième étape. Le constat est valable dans la catégorie motos, bien que le match soit encore ouvert à une poignée de candidats, au moins parmi les sept premiers qui se tiennent en moins de treize minutes. Luciano Benavides n’en fait pas partie, mais a en revanche mis à profit cette journée pour s’imposer pour la première fois de sa carrière sur le Dakar, pendant que son coéquipier Skyler Howes signe le deuxième temps et conforte sa place au sommet (voir la perf du jour). La concurrence n’est pas pour autant éliminée, puisque les deux anciens vainqueurs Toby Price et Kevin Benavides sont encore de solides rivaux pour le moustachu américain. Nasser Al Attiyah risque quant à lui de manquer d’adversaires pour le faire frissonner dans les jours qui viennent. Alors qu’un match traditionnel mais haletant semblait se profiler avec Stéphane Peterhansel, la configuration de la course a été totalement bouleversée au km 212. « Monsieur Dakar » y a dévissé sur un saut de dunes, et en même temps blessé son copilote Edouard Boulanger, sans gravité si ce n’est la déception de connaître l’abandon. La même dune a valu une culbute à Carlos Sainz, qui a passé la majeure partie de sa journée à attendre son assistance rapide (voir le coup dur du jour). Dans le même secteur, Yazeed Al Rajhi restait lui aussi bloqué plusieurs heures sur une acrobatie du même acabit. La dégringolade du pilote saoudien ne suffira pas à casser l’ambiance dans le clan Toyota : pendant ce temps, Nasser a récité sa leçon de dunes pour remporter sa 47e spéciale, et atteint Riyadh avec plus d’une heure d’avance sur son coéquipier Henk Lategan. Juste derrière, deux autres Hilux pilotés par le débutant brésilien Lucas Moraes et l’hyper expérimenté Giniel de Villiers complètent le défilé ! Toutes choses étant différentes par ailleurs, Alexandre Giroud roule lui aussi sur un boulevard en entrant dans la capitale saoudienne avec 43 minutes d’avance sur Francisco Moreno, sans se soucier de la victoire d’étape de Manuel Andujar. S’il ne bénéficie pas de la même tranquillité, Guillaume De Mévius, qui a pris les commandes de la catégorie T3 hier, conforte son avance sur Austin Jones avec sa première victoire d’étape de l’année. En T4, Rodrigo Luppi de Oliveira conserve sa place au sommet mais peut s’inquiéter du retour aux affaires de la familles Goczal : le frère aîné Marek signe le meilleur temps du jour devant Michal. Chez les camions, on assiste à la percée d’une relève dans le clan hollandais, avec la première victoire de Mitch Van den Brink à 20 ans (voir le chiffre du jour). |
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La perf’ du jour |
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Le coup dur du jour |
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Cela faisait 2 ans que Husqvarna n’avait pas remporté de spéciale sur le Dakar. La dernière en date était le doublé sur l’édition 2020 signé par Pablo Quintanilla. Luciano Benavides en apporte une nouvelle et porte le total de scratchs de la marque à 12. Pour l’Argentin, il s’agit de sa première victoire d’étape sur le Dakar. Et son coéquipier Skyler Howes offre le doublé à la marque au H couronné. L’Américain conserve qui plus est la tête du général. Husqvarna, la marque rachetée par le groupe Pierer en 2013, déjà propriétaire de KTM, s’offrirait un bel anniversaire des dix ans de cette acquisition en remportant le Dakar. Husky succéderait ainsi à GasGas, la dernière marque entrée dans le giron de Mattighofen et victorieuse l’an dernier. HVA deviendrait la 7e marque à inscrire son nom au palmarès du Dakar. |
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C’est l’une des journées que l’on voudrait oublier mais qui restera gravée dans les mémoires dans le clan Audi. Jusqu’ici, et malgré quelques mini-déboires en cours de route, le constructeur allemand entretenait ses chances d’aller chercher à Dammam la première victoire d’un véhicule à motorisation électrique sur le Dakar. Mais au cœur d’un cordon de dunes à négocier après la mi-course, le décor de rêve s’est transformé en scène de cauchemar. Au km 212 de la spéciale précisément, Stéphane Peterhansel puis Carlos Sainz ont l’un comme l’autre payé leur ambition d’une acrobatie incontrôlée fatale à leurs espoirs. Sur ce double accident, Edouard Boulanger, le copilote qui a contribué à l’unique victoire de « Peter » en Arabie Saoudite, a été touché au dos tandis que le virtuose du volant, sonné, prenait lui aussi la direction de l’hôpital. Carlos Sainz et Lucas Cruz, devant leur Audi RS Q e-tron E2 endommagée, ont eu quant à eux toute la journée pour méditer au milieu des dunes en attendant l’intervention du camion de leur équipe. Bel endroit pour une défaite. |
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© A.S.O. / F.Gooden / DPPI |
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© A.S.O. / C. Lopez |
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La stat’ du jour : 20 |
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World rally-raid Championship |
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Le Dakar est très souvent une histoire de famille. En SSV, il y a les Goczal qui se régalent actuellement, chez les camions, il y a les Van Den Brink. Martin est l’un des piliers de la catégorie depuis de nombreuses années, avec 15 participations pour être tout à fait précis en incluant 2023. Forcément, avec autant de Dakar au compteur, le plus grand des rallyes-raids finit par devenir aussi la passion de l’entourage. Fils de Martin, Mitchel a obtenu le droit de disputer son premier Dakar en tant que copilote de son père en 2019 à l’occasion de l’ultime édition du Dakar en Amérique latine à l’âge de 16 ans. De là, il a dû attendre de souffler ses 18 bougies pour se mettre à son tour derrière le volant. Classé 19e au général en 2021, il a remis le couvert l’an passé en terminant 10e. La logique voulait donc qu’il fasse encore mieux en 2023… Et c’est justement ce qu’il vient de faire en empochant sa première victoire d’étape, devenant au passage le plus jeune pilote à accomplir un tel exploit dans la catégorie que l’on définit pourtant comme celle de la maturité. Mine de rien, celui qui fêtera son 21e anniversaire à la veille du dernier jour de ce Dakar compte déjà la moitié du nombre de succès de son père ! |
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Husqvarna et KTM ont beau être sur le podium du Dakar après 6 étapes, Honda place à moins de 13 minutes pas moins de trois de ses pilotes. Le tir groupé est devenu la spécialité de la marque ailée et lui a permis de devenir champion du monde des constructeurs l’an dernier. En Rally2, Romain Dumontier continue de dominer la catégorie. C’est encore le cas ce jour sur l’étape et au général où il devance Paolo Lucci. En quad, Manuel Andujar profite de sa victoire du jour pour revenir au général à 20 minutes sur Pablo Copetti. Chez les autos, le champion du monde Al Attiyah semble maitriser l’art de conserver la baraka. Le Qatarien a déjà mis une sérieuse option sur la manche inaugurale. En plus des gros points pour la victoire finale qu’il peut espérer, il a engrangé trois victoires d’étapes qui lui rapporteraient alors 5 points supplémentaires par scratch. En T3, comme Nasser, Austin Jones conserve son heure d’avance sur son poursuivant Seth Quintero et près de deux heures trente sur le numéro un mondial « Chaleco » Lopez. En T4, Rodrigo Luppi de Oliveira contrôle le retour du champion en titre Rokas Baciuska qui ne lui reprend que 7 secondes. Enfin chez les camions, Janus Van Kasteren, le nouveau venu en W2RC, reste sous la menace de Martin Macik, seulement 4 minutes derrière lui au général. Kees Koolen le tenant du titre est 3e à 20 minutes. |
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Sur un air de Classic |
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© A.S.O. / FOTOP |
Le duel fratricide entre les deux équipages espagnols qui partagent les mêmes couleurs de leur équipe Moma Raid Team et le même véhicule Toyota HDJ 80 s’est poursuivi ce jour. Juan Morera et Lidia Ruba, 106e l’an dernier dans leur Panda, occupaient ce matin la tête du général depuis quatre étapes. Une domination que tente de leur contester Carlos Santaolalla et Aran Sol Ijuanda depuis le départ. 6e de la dernière édition, les Catalans sont 2e du général depuis autant de temps que leurs amis. Aujourd’hui, les deux hommes ont réduit leur écart. Cette 3e édition du Classic semble partie pour être celle des spécialistes de la régularité européenne. L’école espagnole a pris la main avec autorité sur le premier tiers de la course, seuls les Belges et les Italiens, les deux autres nations passionnées de régularité tout terrain, semblent en mesure de venir contester cette suprématie. |
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La réaction du jour |
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© A.S.O. / FOTOP |
Daniel Sanders : « Je suis malade depuis deux jours » « Je suis malade depuis deux jours… J’ai essayé de récupérer au maximum la nuit dernière. Je me suis couché tôt sans pratiquement manger, et ce matin le petit déjeuner a été léger. La journée a été difficile, il fallait juste aller au bout. Je ne sais pas ce que j’ai attrapé… Une intoxication alimentaire, ou bien ma blessure au bras qui s’est infecté… On a va s’accrocher, il reste pas mal de kilomètres devant nous… » |
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